• Fight you against life

      

    Bienvenue dans "Fight you against life", une fiction que j'ai décidé d'écrire recemment! :D

    Elle sera quelques fois illustrée à l'aide du jeu "Les sims 2", afin que vous vous fassiez une image des personnages.

    Les mises à jours se feront un peu spécialement, c'est à dire que dés que j'ai finis une scène, je la publie. C'est plus pratique pour les lecteurs selon moi, et plus rapide.

    Je tiens vraiment à cette histoire, j'ai dans l'espoir de la terminer, même si cela doit prendre des années xD Ce sera une sorte d'entrainement pour un futur projet à venir, que je prépare avec soin ^^

    Rappel: -Je n'ai plagié personne, cette histoire sort tout droit de mon imagination.

    -Si vous reperez quelques fautes, merci de me le signaler gentiment, merci.

    -Je n'en ai pas encore prévu, mais peut-être que certaines scènes pourront heurter la sensibilité de certain(e)s.

    Bonne lecture! <3

     

    Resumé:

     

    «Ma vie n'est que dérisoire. Pourquoi chercher le bonheur lorsqu'il n'est qu'aspiration? Je vous interdis de dire qu'il existe, car ce serait du mensonge pur et dur. La souffrance est omniprésente dans mon esprit. Je la sens en moi en permanence. Elle m'arrache le cœur. Mais si c'est pour te le donner et te prouver mon amour, j'en serais satisfait. Autrement, il faut se battre. Oui, cette vie n'est pas prête de me gagner.»

     

     


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  • 01

    ~Narration externe~

    Un nouveau pas, puis deux. Des regards indiscrets qui vous déshabillaient au premier coup d'oeil. Les jambes tremblantes, le cœur battant à tout allure. C'est là que tout démarrait...

    Une rentrée était toujours faite d’appréhension, de peur, d'impatience dans un certain sens, pour pouvoir crever cette boule que l'on avait au ventre. Être nouvelle ce n'était jamais facile, loin de là.

    Quinn Garett s'avançait dans le hall, les mains moites, se triturant les doigts, la tête baissée et les yeux pointés vers le sol. Elle aimerait tellement ne pas exister pour les autres, avoir ce pouvoir d'invisibilité comme Jessica Alba dans «Les 4 fantastiques».

     

    La pression montait à chacun de ses pas, elle allait devoir s'intégrer dans un nouveau monde, un monde qui n'était pas le sien, le lycée, et cela la terrorisait. Une bande de filles rigolèrent à son passage, certainement à cause de sa peur évidente, qui se faisait instantanément voir rien qu'à sa mine, ainsi qu'à ses gestes. Se mordant la lèvre inférieure, elle se dirigea vers sa salle de classe sans prêter attention à ces filles qui n'en valaient pas la peine selon elle...

     

    ~Narration Quinn~

     

    Salle 212. Suis les panneaux, et tout ira bien Quinn. Respire, on dirait que tu suffoques comme si tu étais à la fin d'un marathon. Pourvus que ce ne soit pas loin, à croire que j'étais une bête de foire vu toutes les personnes qui me fixaient. Peut-être qu'à force, je m'y habituerais. Salle 203, en espérant que je sois dans la bonne direction...Mon sens de l'orientation m’étonnera toujours...

     


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  • 02

    ~Narration Tyson~

     

    -Tu dors à la maison ce soir? Demandai-je à ma moitié, mes mains sur ses fines hanches, mon front contre le sien, et mon regard dans ses yeux couleur topaze afin de la faire craquer.

    -Monsieur Gladen serait-il en manque? Rit elle d'une voix cristalline, ses fins bras autour de mon cou.

    -De câlins et de bisous? Oui tout à fait! Fis-je la moue, feignant d'être un imbécile qui n'avait rien compris.

    -Stupid guy! Me balança t'elle, un sourire en coin, mais c'est d'accord! Pour les bisous et les câlins, t'en fais pas, t'en auras toute la journée.

    Elle m'embrassa furtivement. Bon dieu que cette fille m’envoûtait.

    -Oh oui! M'enjouai-je, tel un gamin.

    -Je t'aime...me murmura ma petite amie pour toute réponse.

    -Moi aussi, tellement...lui répondis-je sur le même ton. J'étais sur un petit nuage. Notre discussion se scella par un long et langoureux baiser rempli de tendresse. Déjà huit mois de pur bonheur.

    -Hey les amis! Regardez la nouvelle! Pouffa la meilleure amie de ma copine, prénommée Tiara, la montrant du doigt. Mon regard se dirigea directement vers elle...

    Cette dernière avait les yeux foncés, d'un bleu mer, sa chevelure frôlait de peu le roux, et elle portait des lunettes noires. Je jetai un coup d’œil un peu plus bas, et vis qu'elle n'avait rien de bien généreux, ou d'attirant. Mais rien de bien choquant non plus.

    -Et bah? Répliquai-je, n'aimant pas qu'on se moque de quelqu'un avec injustice.

    -Regarde comme elle a peur, on dirait qu'on va la bouffer! Ricana Tiara, blonde comme les blés.

    -Dommage, je ne pourrais pas en faire mon 4h. Rajouta Kyio, mon meilleur ami, blond également, avant que ma copine ne lui administra un coup de coude, pour son esprit coureur sans doute.

    -Laissez-là tranquille, c'est normal qu'elle soit dans cet état. Lança Sullivan, un ami, appuyé contre un casier, croisant les bras et levant les yeux au ciel.

    De multiples gens la bousculaient, ou la gênaient, ce qui renforçait son mal être, et je la comprenais. Les gens ici, étaient tout, sauf discrets. Je pouvais voir de là où je me trouvais, qu'elle ne se sentait aucunement à sa place. Se rongeant les ongles jusqu'au sang, sa gêne ne désemplissait pas, les regards ciblés sur son unique personne non plus. Et j'avais la vague impression que son apparition n'allait pas disparaître de si tôt...

     

     


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  • 03

    ~Narration Quinn~

     

    -Alors comme ça on est nouvelle? Me lança un élève,moqueur, se plantant devant moi en compagnie de quelques copains, me toisant du regard avec un air hautement supérieur. Je relevai la tête, et balbutiai un léger «oui», ce qui ne stoppa aucunement son ricanement, loin de là. Il pouffait de plus belle. Je me haïssais de ne pas être rebelle, et d'être impuissante face à ces railleries, car je l'aurais remis à sa place depuis belle lurette. A la place, je tremblotais, rougissait de honte, et les larmes me montaient aux yeux.

     

    -Je vais pas te bouffer tu sais! Rajouta ce dernier, rapprochant son visage du mien, avant de me chuchoter à l'oreille, quoi que...

     

    Ma honte se remplaça immédiatement par de la peur. Peur de quoi exactement? De tout. De rien. De lui. De tous ces gens qui me fixaient. Qui me bousculaient. De ce qu'ils pouvait penser de moi, ce qui devait voler très bas j'imagine, vu le physique que j'avais.

    Je fis quelque pas en arrière, dégoûtée par l'attitude désinvolte de ce garçon, mais heurtai vite un autre élève sans y faire attention, qui me poussa violemment. Je tombais au sol, n'ayant pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, et un vacarme de paroles déplacées m'assourdissaient. On me huait, m'insultait, et me regardait avec mépris. Je n'avais pourtant rien commis, j'étais innocente, mais le mauvais sort avait décidé de frapper sur moi. Personne ne me tendit de main, un cercle s'était formé autour de moi, j'étais désormais le centre de l'attention. Je voyais ces paires de yeux me fixer avec supériorité et insistance, et j'assistai à tout cela, impuissante, dans une situation plutôt détestable. Les secondes me paraissaient des minutes, le temps était tellement long...

    Heureusement, la sonnerie à ce moment même retentit et tout le monde se précipitait dans les couloirs pour rejoindre sa salle de cours. Je me relevais avec difficulté et pénétrai dans la mienne, m'installant au fond, n'ayant aucune envie d'être remarquée une seconde fois...

     

    ***

     

    Si je pouvais qualifier d'un unique mot cette journée, ce serait catastrophique. La solitude aujourd'hui m'avait gagnée, et elle n'était pas prête de s'envoler. Aucun n'élève n'avais eu la charitable intention de m'intégrer, ni même de m'aider à travers cette foule assoiffée et respirant le mal.

    Enfermée dans le seul lieu qui m'appartienne vraiment, étendue sur mon lit en position fœtale, face au mur, je réfléchissais aux événements de la journée. De la musique déprimante afin de m'enfoncer encore plus, sous une épaisse couette, je laissais le désespoir me hanter. Je n'avais pipé mot depuis que j'étais rentrée à la maison, et mes parents ne semblaient pas s'en soucier, du moins, ils préféraient me laisser en paix. J'avais l'impression qu'ici, les gens étaient différents de moi, ou peut être que c'était moi qui n'était pas normale. Je me sentais marginale, et tellement lamentable. Vous voyez cette petite fourmi, qui où qu'elle aille, quoiqu'elle fasse, finira écrasée, morte étendue, sur le goudron, baignant dans son sang. Et bien c'était moi...

    Je n'avais pas la force de lutter contre ces gens insignifiants, dédaigneux, ni même encaisser ce qu'ils me faisaient et feront subir j'imagine. Je n'étais qu'une minable fille, un être qui ne remerciait aucunement ses géniteurs de l'avoir mis au monde à cet instant même.

    Je savais que demain serait la parfaite copie d'ajourd'hui, et j'en étais déjà blasée. Malgré tout, il fallait que je montre que j'étais forte, un minimum en apparence...

     


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  • 04

    ~Narration Sullivan~

     

    Encore une journée comme une autre. La monotonie m'avait gagné, et de loin. Plus rien pour sauver ma vie, pas un méandre. Je soupirai d'avance de rentrer à la maison, et ma démarche le faisait savoir. Je traînais des pieds, les mains dans les poches, avançant lentement. Ma journée avait été éprouvante, comme toutes les précédentes. L'envie de changer d'air, de renouveau m'envahissait chaque fois que je me levais le matin, que j'ouvrais les yeux sur le monde et ses mesquineries des alentours.

    Chaque jour c'était la même chose. Je devais m'habiller, préparer mes affaires et aller en cours écouter les critiques de miss Tiara, voir Tyson et Gabrielle se bécoter, et Kyio en soif de filles toutes écervelées les unes que les autres, qui lui couraient derrière telles des gazelles.

    Puis rentrer, voir les horreurs que ma mère subissait, et mon petit frère apeuré, caché dans un placard, ou sous son lit. Le fautif? Mon géniteur. Je ne pouvais m'interposer à la colère de celui-ci, ou je finissais dehors. Et je savais pertinemment qu'il pourrait s'attaquer à mon frangin. Je ne voulais surtout pas qu'il gâche l'enfance de ce petit être innocent, enfin pas plus qu'il ne l'avait déjà fait. J'aimerais souffrir à la place de ma mère, je savais qu'aujourd'hui encore, il l'avait touchée, mais elle me dira le contraire, me mentira pour ne pas que je m'inquiète davantage.

     

    Je souhaiterais hurler au monde cette injustice, ces méfaits du mariage mais je ne pouvais pas, tout jouait en ma défaveur. Ma mère aimait mon père, et nierait tout en bloc si je portais plainte, elle ne désirait pas que ça se sache, et croit que c'était pour son bien qu'il faisait cela, que c'était uniquement de sa faute et que la prochaine fois il ne recommencera plus car tout ce qu'il lui demandera sera effectué parfaitement. Mensonge. Terrible mensonge. Mon géniteur se divertissait en la battant. Il aimait ça, c'était devenu une addiction, une terrible impulsion. Cela l'attirait, le mal l'attirait, c'était un accroc aux coups.

    Je ne pouvais le décrire autrement.

     

    J'arrivais devant la maison des horreurs, et remarquai mon petit frère, assis sur les escaliers du perron, la tête baissée tel un enfant fautif, les larmes coulant le long de ses douces joues sur lesquelles j'aimais déposer de tendres baisers. Il avait encore son cartable sur le dos, et tremblotait. La voiture de mon père était garée non loin, et je devinai instantanément la situation. Je m'approchai de lui, et m’agenouillai, passant une frêle main sur sa joue humide, l'invitant alors à relever la tête. Je découvris la pire chose au monde, celle que je ne pouvais tolérer, et la rage monta en moi comme une intense effervescence. L'oeil de mon ange était recouvert de violet, et sa joue était tuméfiée. S'attaquer à un enfant n'était pas permis, un petit être angélique qui croquait la vie à pleine dent et qui ne demandait que de la joie. Pourquoi la lui arracher?

     

    -Je reviens. Lachai-je, l'embrassant furtivement sur le front.

     

    J'ouvris la porte à la volée, envoyant valser un vase au sol, qui gicla en de nombreuses pièces.

    La tête de mon père se tourna vers moi. Il tenait d'une main ferme le cou de ma génitrice qui le suppliait de la lâcher, ses propres mains essayant de desserrer l'emprise qu'il avait.

     

    -LAISSE LA!! hurlai-je, mais il ne bougea pas d'un pouce.

    -Qu'est-ce que tu veux toi? Je t'ai dis de te mêler de ça? C'est entre moi et elle, alors va voir ailleurs si j'y suis. Rétorqua t'il froidement, giflant d'une force incomparable celle qui m'avait donné la vie.

    -NON! PAS CETTE FOIS CONNARD!!!!!! vociférai-je, sentant bouillir en moi une colère incontrôlable. Ma raison s'était éteinte, mes gestes s'effectuait sans aucune réflexion, je ne pouvais me stopper.

    -Répète ce que tu viens de dire, et je te jure que tu sera fini. Conserva t'il son calme, d'un regard noir.

    -VIENS T'ATTAQUER A MOI, VIENS!! ESPECE D'ENFLURE! Le provoquai-je, faisant craquer mes poings, me préparant à une bataille, sans aucun répit. Quitte à me faire jeter de la maison, à me retrouver dehors sans rien pour me nourrir ou ni même dormir. Je voulais sauver ma famille, lui montrer qu'il y avait plus fort, qu'il pouvait s'attaquer à moi au lieu de prendre pour objet ma mère ou même mon petit frère. 

    Il s'avança vers moi, jetant ma génitrice contre un meuble de la cuisine, ce qui lui fit pousser un cri, et s'effondrer au sol en pleurs. La voir dans cet état augmentait mon énervement. C'était peut être ce qui allait m'aider à vaincre ce monstre, à lui mettre une raclée, celle qui n'avait jamais connu auparavant...

     

    Round 1.

     

    Mon poing parti en sa direction, en pleine face, et j'en enchaînai un second, afin de ne pas lui laisser le temps d'encaisser. Je me défoulais comme je pouvais. Certaines fois, mes coups partaient dans le vide, mais je m'en fichais, je voulais le taper, le frapper encore et encore. Je voulais lui faire regretter ses actes, le faire pleurer, le détruire comme il avait détruit notre famille. Ce n'était plus mon père à mes yeux, mais un inconnu. Quelqu'un qui avait changé au fil des années, une personne méprisante. Je ne voyais plus rien d'autre que lui, et souhaitait l'atteindre au maximum, le faire saigner, le réduire en cendre.

     

    Round 2.

     

    Sans que je ne m'y attende, une douleur conséquente m'arriva en pleine cage thoracique, ce qui me coupa la respiration lors d'un court moment et me fit tomber au sol. Du moins, assez long pour que mon adversaire puisse prendre le dessus, et me rendre les coups. Plus secs. Plus rapide. Plus précis. Plus habile. Je pouvais entendre ma mère criait, suppliant mon géniteur d'arrêter mais ce n'était qu'en vain, qu'un bruit de fond. Tout allait très vite, je tentai de me relever, mais ma tentative échoua. J'esquivais comme je pouvais, luttant contre certaines frappes assez intenses.

    Un coup de pied m'arriva en plein visage, et je pus rapidement attraper sa jambe pour le faire vaciller. Je pus me remettre enfin sur mes deux pieds. Mes membres me faisaient horriblement mal, mais je subissais silencieusement. Je recommençai alors à lui administrer des coups, rouge d'horreur mais aussi, de haine.

     

    Round 3.

     

    Le souffle saccadé, je le regardais dans les yeux, plissant du front. J'avais la vague impression qu'il s'amusait de la situation, et que me combattre n'était qu'un jeu, auquel il allait gagné d'avance. J'envoyai mon pied droit en direction du bas de son ventre, et ne réussis qu'à le faire reculer de quelques pas. Mince. Tel un chien enragé, je ne me décourageai pas, et fonçai sur lui. Mais il ne semblait pas apeuré loin de la, ni même souffrir depuis le début. Les coups n'en finissaient pas, autant ceux portés à son égard qu'au mien. Un des siens m'abattit d'une traite, et je cognai ma tête violemment contre le carrelage. Ma vue se floutait, je ne comprenais plus ce qu'il se passait autour de moi. Tout allait très vite. Je remarquai mon petit frère au loin, témoin de la scène, se cachant le visage, dans un coin de la pièce. Je sentais mes os se brisaient un à un, du moins je ne savais pas si c'était réel. J'avais chaud, tellement chaud.... Je me sentais partir, dans un monde lointain, un monde meilleur, celui dont je rêvais depuis tellement longtemps...

    Petit ange ne pleure pas, le combat continuera. Je te le promets, à jamais...

     

    Game over... Play again?

     


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