• Prochainement ;)


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  • Inconsciemment je marche, toujours je marche, encore je marche, je m'éloigne d'un lieu qui me semble lointain maintenant comme le sentiment intense d'avoir traverser un désert... Je ne sais plus ou aller, ou me dicte mon chemin, ou j’atterrirais mais peu importe, il faut que je fuis cette vie qui me pourchasse, qui revient sans cesse à chaque fois que je tente de l'oublier...Mon sourire s'estompe lorsque je me remémore ce que j'ai vécu et je désirais tout recommencer si je le pouvais... Je regrette ce que j'ai fait malgré que ce ne soit pas vraiment de ma faute, mais les mauvais choix c'est moi qui les ai fait pour mener ma vie que je voulais rendre la plus belle possible mais qui a finit par se réduire à néant, qui fonce droit dans un mur aujourd'hui... Je ne doute qu'il soit trop tard pour dévier le sort qui m'attend, trouver un chemin sur la route de la vie que je parcours en courant qui pourrait me sauver, me tirer de cette galère...J'ai été trop bercé par les illusions, les rêves, je ne pensais pas que la souffrance serait omniprésente, que je l'emportais avec moi, vers ma destination à chacun de mes pas...

     J'ai conscience que je suis lâche, de ne pas affronter les problèmes en face avec persévérance, de préférer la simplicité mais après tout pourquoi se prendre la tête alors que c'est déjà si compliqué? Au point où j'en suis, je crois que je n'ai plus rien à perdre... J'ai tant laissé derrière moi que plus rien n'est cher à mes yeux, tout est fade, sans intérêt, dépourvu de joie et d'illumination, d'éclat, de rire et de sourire...Le monde est empli de tristesse,de tragédie et de cruauté qu'il faut se méfier de tout, y compris des personnes en qui on a une extrême confiance... Ne se fier qu'a son instinct peu importe les décisions, ne compter que sur soi malgré les tracas du quotidien... 

     Alors aujourd'hui je pars à la recherche d'un peu de bonheur, de renouveau, de bien être... Mais le bonheur a t'il déjà un jour existé? Est-ce que tout ça n'est pas ce à quoi on aspire? Est-ce qu'un jour quelqu'un a ressenti ce genre de sensations? C'est ce type de question que je me pose a chaque kilomètre, me demandant si je n'avais pas fais une erreur en tout plaquant...Mon passé me semble si loin à présent que je n'aurais pas le courage de faire marche-arrière, même si les regrets s'emparent tout à coup de moi et qu'un nœud se forme au niveau de mon estomac, ce qu'on appelle couramment la culpabilité ou le stress,tout dépend de la situation...

     


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  • La vue de la plage se distinguait peu à peu devant moi, le léger souffle du vent de mai balayant le sable et agitant les vagues me procurait un peu de fraîcheur... Je n'avais jamais admiré un aussi beau paysage...J'écarquillais les yeux pour contempler chaque centimètre, chaque mouvement, chaque changement de ce ciel pourpre, de ce soleil pratiquement orange et de ces nuages de toutes formes possibles et inimaginables pour être sûr que je ne ratais aucune étape de ce qui était en train de se passer, quelle belle merveille... L'océan lui, était d'un bleu contrasté, voir de couleur ébène... Je restais la sans bouger, comme hypnotisé, c'était incroyable à voir...

    Je m'évadais, déconnecté de la réalité sans l'être vraiment, une part de moi avait les pieds sur terre, était lucide pour comprendre que c'était stupide d'agir de cette manière pour une simple vision comme celle-ci. L'autre part de moi cependant, pétillait d'admiration comme un enfant voulant à tout prix le jouet de ses rêves qu'il n'acquerra certainement jamais...

    J'avançai finalement, ne sachant pas trop où je me pilotais moi même, mes pas semblaient me guider seul, ayant déjà complètement choisis leur itinéraire. Je me laissais faire, relâché, lasse... La matière sur laquelle je me déplaçais me brûlait littéralement les pieds, certes ce n'était pas très agréable mais je faisais avec...

    Une fois arrivé au bord de l'eau, je me posai, un genou ramené contre moi et l'autre tendu, trempant légèrement dans l'océan devenu plus clair tout à coup, mes mains à même le sol. Je fermai les yeux, me laissant détendre par le ressac qui provoquait un effet apaisant sur mon esprit. Je ne m'étais jamais senti aussi bien, aussi reposé, aussi seul également car à part quelques mouettes qui rodaient dans les parages, j'étais bel et bien le seul être humain sur cette plage...

    Je détournai mon regard sur le ciel rose mêlé à du jaune ainsi que du violet puis finis par fermer les yeux. Je sentais la brise du coucher de soleil me caresser légèrement le visage, voir même me chatouiller par moment... Je n'avais jamais ressenti une telle tranquillité, un aussi doux paysage me traverser l'esprit, moi qui étais familiarisé au bruit et à la pollution des villes causée en partie par les voitures et tout autres transports.... Je n'avais jamais vécu dans un endroit comme celui-ci, où on ne voyait ni montagne, ni aucune route, juste quelques minuscules sentiers de pierre... On se sentait exclu de la ville ici, dans un autre monde, un lieu éloigné, rejeté où on pouvait y trouver de la sérénité et refouler nos pensées les plus absurdes ainsi que celles qui nous lacéraient le cœur... C'était un doux havre de paix...

    Soudain la chaleur d'été finit par s'effacer, laissant place à une froideur sans pareil...J'ouvris rapidement les yeux et remarquai que le temps s'était gâté, le ciel couvert d'une épaisse couche grise, le soleil filtré par les ténébreux nuages laissant très peu de lumière et que la température baissait lentement... Mes poils se hérissaient progressivement, les frissons m'envahissaient de la tête aux pieds, parcourant mon échine par la même occasion... Le vent provenant de l'horizon balayait violemment le sable que je reçus en plein visage, me fouettant désagréablement au passage... Une sorte de flash fit son apparition au loin suivi d'un grondement que mes tympans ne supportaient pas... J'étais abasourdi par le brutal changement de climat, surtout dans un lieu comme celui-ci, et je commençais sérieusement à tergiverser, à commencer à mes poser des questions mais je savais que je n'aurais aucune réponse vu la complexité de mes tourments...

    Je fus complètement subjugué par mes inquiétudes que je n'avais pas remarqué qu'une silhouette se profilait sous le voile de brume venant de s'installer, floutant la vue de l'océan qu'on m'offrait... 


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  • Sa taille était élancée, ses courbes parfaitement dessinées, sa longue chevelure blonde vénitienne dansait au rythme du vent, attirée vers l'arrière. Elle portait une robe couleur cristal qui lui descendait jusque ses pieds nus, traînant au sol... La belle s'avançait lentement, les bras ballants, avec une légèreté et une prestance facilement impressionnables, comme si elle touchait à peine le sol à chaque enjambée... Un diamant en argent ornait dignement son cou , reflétant sa pure beauté et son air angélique de petite fille, la jeune femme était à la fois séduisante, sensuelle dans sa manière de se déplacer mais à la fois innocente et frêle telle une fillette du haut de ses dix années de vie...

    Elle dégageait une telle allure que je ne pouvais décrocher mon regard de cette créature si merveilleuse, si délicieuse, elle m'envoûtait puissamment...Plus elle s'approchait de moi, plus ma fascination pour cette divinité féminine s'amplifiait... Elle m'arriva enfin, face à moi et s'agenouilla avec une brillante délicatesse, afin de passer une main dans mes cheveux châtains, ce geste me procurait un bien fou...Puis d'un mouvement désinvolte mais non brutal elle me renversa en arrière avant de se placer à califourchon sur moi et de poser ses mains au-dessus de mes épaules, sur le sable. Elle m'attirait intensément, je ne pouvais pas le nier, je me laissais faire, comme soumis, après tout elle m'inspirait le bien, d'après mon intuition je ne risquais absolument rien...

    Elle s'abaissa finalement, collant fermement sa généreuse poitrine contre mon torse d'Apollon ,avant d'approcher petit à petit son visage du mien, je ne désirais plus qu'une chose à cet instant même, c'était de s'emparer tendrement de ses lèvres pour un infini baiser... Je m'abstenais pour ne pas être trop brusque et la laissait me manipuler comme bon lui semblait... Elle me fixait de son profond regard azur pendant une dizaine de secondes avant que la pluie ne vienne nous tenir compagnie, s'abattant avec violence sur le sol et laissant immédiatement transparaître le corps parfait de cette déesse... Son étoffe lui collait irrémédiablement à la peau, et sa longue chevelure lui arrivant jusqu'au rein s'égouttait abondamment...En peu de temps nous étions tous les deux trempés jusqu'au os, mais nous n'avions pas bougé... Elle était toujours là, à me scruter de ses deux yeux, l''air neutre, sans un sourire ni une onde de tristesse...

    Puis sans que je ne m'y attende, elle pressa ses lèvres contre les miennes et évidemment, je ne l'ai pas repoussé. Je fermai les yeux pour savourer cet ultime baiser tant attendu, passant mes mains autour de sa fine taille. Ce moment était magique, d'une telle beauté que je n'aurais jamais voulu qu'il se termine, c'était comme si j'étais en train de rêver... La chaleur de son corps, ses courbes malicieuses contre moi, sa peau douce et enfantine, son teint pale telle une poupée de porcelaine et son élégance me plaisaient énormément...

    Mais lorsque que je rouvris mes yeux, tout avait changé... Il faisait nuit, les étoiles scintillaient dans le ciel de couleur noire et on ne distinguait plus l'océan de l'horizon... La charmante demoiselle, avait subitement disparu...

     

    Fin du prologue.


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  • Victime du soleil qui venait mettre un terme à mon sommeil, j'ouvris les yeux. Une imparable chaleur m'envahissait de mes orteils à ma chevelure pourtant pas très épaisse. La sueur coulait sur mon front et immédiatement, je m'empressai de l'essuyer. En tenue d'Adam, je me mis à la recherche de mon boxer qui ne devait pas être très loin et finis par constater que j'étais loin d'être seul. Ma tête s'inclina vers cette créature, qui sommeillait à poings fermés. J'avais l'habitude des coups d'un soir, papillonner pour moi en était devenue une forte addiction. Et la veille au soir, c’était cette femme qui était tombée dans mes bras, comme hypnotisée, et je ne pus dire que je n'étais pas indiffèrent à son charme et à ses courbes généreuses. Elle était comme je les aimais, ni trop provocante, ni coincée, juste comme il fallait. 

     Je posai pied à terre, enfilant finalement un peignoir qui traînait sur le fauteuil de la chambre, non pas que j’étais pudique mais les voisins n’auraient certainement pas appréciés la vue, eux. A la va vite, je filai vers le dressing puis pris machinalement un jean à pattes d'éléphant et une chemise ouverte sur mes tablettes de chocolat. Je pouvais paraître une pointe vantard en déballant cela, et c’était sûrement ce que j’étais d'ailleurs, mais je me savais beau. La preuve, dans la rue, beaucoup de femmes se retournaient sur mon passage, jusqu'à s'en tordre le cou parfois. J'exagérais, mais c'était pratiquement ça. 

    A ma sortie de la salle de bain, douché et enfin prêt à sortir, je jetai un petit coup d’œil par la porte entrouverte et conclu que la jeune demoiselle dormirait encore pendant un long moment. Je sortis en prenant mes clés et m'aventurai dans la ville déjà bien réveillée par le bruit de la dense circulation. Les coups de klaxons de travailleurs sûrement frustrés n'arrangeaient pas les choses, ils n'avaient sans doute pas pu rester plus longtemps avec Morphée par la faute d'un satané réveil, haït de tous.. Sans me soucier de tout ce brouhaha, je fonçai à pied vers ma boulangerie habituelle, ou la queue faisait la taille d'un mille pattes géant. Sans me décourager, je pénétrai à l’intérieur et ressorti un quart d'heure plus tard si j'en croyais mon ice watch -montre très réputé chez les skateurs-, avec quelques croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries afin que Mademoiselle ait le choix. Malgré que ce fut une relation sans lendemain, j'avais des attentions de gentleman, je ne me comportais pas comme un être infâme et dépourvu d'humanité. 

    Il fallait savoir caresser les femmes dans le sens du poil, car dans le sens contraire, elles s'irritaient fortement et sortaient toutes sortes de noms d'oiseaux pour vous qualifier. Puis s'en suivait la vengeance, après mure réflexion qui consistait à vous mettre des bâtons dans les roues par n'importe quel moyen à leur disposition. Quelques fois ça faisait mal, je devais l'avouer. Se faire castrer en public était une vraie humiliation, et vous étiez sur fiches rouges pendant un moment. Par conséquent, je préférais la jouer fine bouche.


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