• En rentrant, devant chez moi, je trébuchai sur un objet qui me projetai en arrière et me je retrouvai le postérieur au sol, espérant n'avoir pas trop attiré l'attention sur moi. Après avoir balayé la ruelle du regard furtivement, je me relevais et remarquais que le coupable de cette chute n'était rien d'autre qu'une de mes cravates. Puis lentement, je vis qu'elle n'était pas la seule à avoir atterrie ici. Je dus même me dégager de quelques mètres, se faire assommer par une lampe n'était pas très charmant je me devais de l'avouer.

     

    «-ESPECE DE GOUJAT!!» entendis-je crier de ma fenêtre, avant d'apercevoir la merveilleuse demoiselle de ma précédente nuit qui jetait toutes mes affaires par la fenêtre. Décidément, je n'étais pas à l'apogée du ridicule en ce qui concernait les femmes. Avec incompréhension et panique, je courus à l’intérieur de l'immeuble avec prestance et la rejoignis une dizaine de seconde plus tard. Dès ma pénétration dans la chambre, et ma tentative d'approche vers cette furie, cette dernière me poussa brutalement au sol, les sourcils froncés, les poings serrés et les mains moites. Elle me toisa de haut, heureusement que ses yeux n'étaient pas des mitraillettes sinon j’aurais été mort enterré depuis bien longtemps tellement son regard était noir. J'étais logiquement surpris par cette agressivité et la force qui émanait de cette personnalité. Automatiquement je baissai la tête, fautif de sa contrariété. Je ne savais point ce que j'avais commis, mais valait mieux ne rien dire et ne rien faire. Elle posa son pied muni de son escarpin à talon aiguilles sur mon torse, n’ayant eu le temps de se rhabiller en totalité, et appuya légèrement. Sur le coup et ne pouvant m'abstenir, j'éclatai de rire, jamais une femme ne m'avait fait un tel coup. Était-ce un jeu pour remettre la partie de jambes en l'air d’hier soir? Ou voulait-elle me la faire à l'envers? Quoi qu'il en soit mon comportement la mit hors d'elle et elle enfonça davantage sa chaussure dans mes cotes ce qui provoquait une grimace de ma part. Elle devait être fière au fond d'elle de pouvoir me dominer, d'avoir le contrôle sur un homme qu'elle pouvait exercer de multiples façons. L’inconvénient ainsi que le danger des relations courtes était le fait de ne pas connaître la personne entièrement. Et je venais de le savoir à cet instant même. La créature n'avait pas bougé, et je pouvais ressentir son énervement -après avoir relevé la tête- rien qu'en la regardant.


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  • «-En fin de compte tu voulais juste me sauter, espèce de pourriture. Lâcha-t-elle froidement, essayant de garder son calme.

    -C'est ce que j'avais compris en te draguant… Lui répondis-je, remettant la faute sur elle et ses manières. Après tout, ce n'était que la pure vérité, il s’agissait sûrement d’une incompréhension entre nous sur ce point-là.

    -Bien sûr. Ironisait la demoiselle, heureusement que j'ai vu que tu avais des couilles mon grand.»

     

    C'est à cet instant la que je décidai de lui prendre son pied afin de la faire chuter, et c'est ce qui arriva. Elle se retrouva face contre terre, et j'en profitai pour me mettre au-dessus d'elle, lui bloquant les poignets pour qu'elle ne me fuit pas. Je voulais lui faire comprendre ma frustration par ce geste, et mettre les points sur le I et les bâtons sur les T. Elle essaya de se dégager, mais son poids contre le mien était faible, elle savait qu'elle n'avait aucune chance de pouvoir s'en sortir sans que je ne m’enlève mais elle ne cessait pas de se débattre. Malgré ses tentatives, je restais là à attendre qu'elle se rende à l'évidence. La jeune blonde se stoppa net quelques minutes plus tard, plongeant ses yeux dans les miens.

     

    «-Je suis loin d'être un prince charmant, d'ailleurs il n’existe qu'en biscuit. Je ne sais plus ce que c'est d'être en couple, et les niaiseries dans le genre ne m’intéressent pas le moins du monde. Je ne suis pas un homme qui rêve de fonder une famille, d'avoir une grande maison et de rentrer le soir, de mettre les pieds sous la table, goûter au petit plat que m'aura fait ma femme avec amour. Je préfère l’indépendance, être libre de pouvoir faire ce que je veux à chacun de mes gestes et combler mon manque de sexe par une partie de jambes en l'air. Et si on rajoutait à ça que je ne connais même pas ton prénom, hein? De plus, je ne crois pas qu'une relation amoureuse débute de cette façon, on a brûlé les étapes. C'est perdu d'avance. Alors ne te fais pas d'illusions miss, les couples sont fait pour ceux qui manquent d'affection, et qui sont encore naïfs dans leur tête, qui ont une lueur d'espoir en eux, croyant que l'amour marche encore comme dans le temps. Tout ça c'est révolu, nous ne sommes plus au moyen-âge, après fais comme tu le souhaites, mais je ne suis pas l'homme de ta vie, et je ne le serais pour personne. Je suis né seul et je mourrais seul. C'est la vie.» lui débitais-je et elle ne perdait pas une miette de mon flot de paroles sans intérêt. Je retirai mes mains de ses poignets, et m'apprêtai à m'enlever, avant qu'elle ne passe ses mains autour de mon cou et ne m'attire contre elle, déposant ses lèvres sur les miennes. Je lui répondis langoureusement sans me poser trop de questions et y ajouta la langue, créant un balai sensuel des plus magiques. Elle passa ses jambes autour de ma taille sauvagement puis balada ses mains sous ma chemise...


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