• Victime du soleil qui venait mettre un terme à mon sommeil, j'ouvris les yeux. Une imparable chaleur m'envahissait de mes orteils à ma chevelure pourtant pas très épaisse. La sueur coulait sur mon front et immédiatement, je m'empressai de l'essuyer. En tenue d'Adam, je me mis à la recherche de mon boxer qui ne devait pas être très loin et finis par constater que j'étais loin d'être seul. Ma tête s'inclina vers cette créature, qui sommeillait à poings fermés. J'avais l'habitude des coups d'un soir, papillonner pour moi en était devenue une forte addiction. Et la veille au soir, c’était cette femme qui était tombée dans mes bras, comme hypnotisée, et je ne pus dire que je n'étais pas indiffèrent à son charme et à ses courbes généreuses. Elle était comme je les aimais, ni trop provocante, ni coincée, juste comme il fallait. 

     Je posai pied à terre, enfilant finalement un peignoir qui traînait sur le fauteuil de la chambre, non pas que j’étais pudique mais les voisins n’auraient certainement pas appréciés la vue, eux. A la va vite, je filai vers le dressing puis pris machinalement un jean à pattes d'éléphant et une chemise ouverte sur mes tablettes de chocolat. Je pouvais paraître une pointe vantard en déballant cela, et c’était sûrement ce que j’étais d'ailleurs, mais je me savais beau. La preuve, dans la rue, beaucoup de femmes se retournaient sur mon passage, jusqu'à s'en tordre le cou parfois. J'exagérais, mais c'était pratiquement ça. 

    A ma sortie de la salle de bain, douché et enfin prêt à sortir, je jetai un petit coup d’œil par la porte entrouverte et conclu que la jeune demoiselle dormirait encore pendant un long moment. Je sortis en prenant mes clés et m'aventurai dans la ville déjà bien réveillée par le bruit de la dense circulation. Les coups de klaxons de travailleurs sûrement frustrés n'arrangeaient pas les choses, ils n'avaient sans doute pas pu rester plus longtemps avec Morphée par la faute d'un satané réveil, haït de tous.. Sans me soucier de tout ce brouhaha, je fonçai à pied vers ma boulangerie habituelle, ou la queue faisait la taille d'un mille pattes géant. Sans me décourager, je pénétrai à l’intérieur et ressorti un quart d'heure plus tard si j'en croyais mon ice watch -montre très réputé chez les skateurs-, avec quelques croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries afin que Mademoiselle ait le choix. Malgré que ce fut une relation sans lendemain, j'avais des attentions de gentleman, je ne me comportais pas comme un être infâme et dépourvu d'humanité. 

    Il fallait savoir caresser les femmes dans le sens du poil, car dans le sens contraire, elles s'irritaient fortement et sortaient toutes sortes de noms d'oiseaux pour vous qualifier. Puis s'en suivait la vengeance, après mure réflexion qui consistait à vous mettre des bâtons dans les roues par n'importe quel moyen à leur disposition. Quelques fois ça faisait mal, je devais l'avouer. Se faire castrer en public était une vraie humiliation, et vous étiez sur fiches rouges pendant un moment. Par conséquent, je préférais la jouer fine bouche.


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  • En rentrant, devant chez moi, je trébuchai sur un objet qui me projetai en arrière et me je retrouvai le postérieur au sol, espérant n'avoir pas trop attiré l'attention sur moi. Après avoir balayé la ruelle du regard furtivement, je me relevais et remarquais que le coupable de cette chute n'était rien d'autre qu'une de mes cravates. Puis lentement, je vis qu'elle n'était pas la seule à avoir atterrie ici. Je dus même me dégager de quelques mètres, se faire assommer par une lampe n'était pas très charmant je me devais de l'avouer.

     

    «-ESPECE DE GOUJAT!!» entendis-je crier de ma fenêtre, avant d'apercevoir la merveilleuse demoiselle de ma précédente nuit qui jetait toutes mes affaires par la fenêtre. Décidément, je n'étais pas à l'apogée du ridicule en ce qui concernait les femmes. Avec incompréhension et panique, je courus à l’intérieur de l'immeuble avec prestance et la rejoignis une dizaine de seconde plus tard. Dès ma pénétration dans la chambre, et ma tentative d'approche vers cette furie, cette dernière me poussa brutalement au sol, les sourcils froncés, les poings serrés et les mains moites. Elle me toisa de haut, heureusement que ses yeux n'étaient pas des mitraillettes sinon j’aurais été mort enterré depuis bien longtemps tellement son regard était noir. J'étais logiquement surpris par cette agressivité et la force qui émanait de cette personnalité. Automatiquement je baissai la tête, fautif de sa contrariété. Je ne savais point ce que j'avais commis, mais valait mieux ne rien dire et ne rien faire. Elle posa son pied muni de son escarpin à talon aiguilles sur mon torse, n’ayant eu le temps de se rhabiller en totalité, et appuya légèrement. Sur le coup et ne pouvant m'abstenir, j'éclatai de rire, jamais une femme ne m'avait fait un tel coup. Était-ce un jeu pour remettre la partie de jambes en l'air d’hier soir? Ou voulait-elle me la faire à l'envers? Quoi qu'il en soit mon comportement la mit hors d'elle et elle enfonça davantage sa chaussure dans mes cotes ce qui provoquait une grimace de ma part. Elle devait être fière au fond d'elle de pouvoir me dominer, d'avoir le contrôle sur un homme qu'elle pouvait exercer de multiples façons. L’inconvénient ainsi que le danger des relations courtes était le fait de ne pas connaître la personne entièrement. Et je venais de le savoir à cet instant même. La créature n'avait pas bougé, et je pouvais ressentir son énervement -après avoir relevé la tête- rien qu'en la regardant.


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  • «-En fin de compte tu voulais juste me sauter, espèce de pourriture. Lâcha-t-elle froidement, essayant de garder son calme.

    -C'est ce que j'avais compris en te draguant… Lui répondis-je, remettant la faute sur elle et ses manières. Après tout, ce n'était que la pure vérité, il s’agissait sûrement d’une incompréhension entre nous sur ce point-là.

    -Bien sûr. Ironisait la demoiselle, heureusement que j'ai vu que tu avais des couilles mon grand.»

     

    C'est à cet instant la que je décidai de lui prendre son pied afin de la faire chuter, et c'est ce qui arriva. Elle se retrouva face contre terre, et j'en profitai pour me mettre au-dessus d'elle, lui bloquant les poignets pour qu'elle ne me fuit pas. Je voulais lui faire comprendre ma frustration par ce geste, et mettre les points sur le I et les bâtons sur les T. Elle essaya de se dégager, mais son poids contre le mien était faible, elle savait qu'elle n'avait aucune chance de pouvoir s'en sortir sans que je ne m’enlève mais elle ne cessait pas de se débattre. Malgré ses tentatives, je restais là à attendre qu'elle se rende à l'évidence. La jeune blonde se stoppa net quelques minutes plus tard, plongeant ses yeux dans les miens.

     

    «-Je suis loin d'être un prince charmant, d'ailleurs il n’existe qu'en biscuit. Je ne sais plus ce que c'est d'être en couple, et les niaiseries dans le genre ne m’intéressent pas le moins du monde. Je ne suis pas un homme qui rêve de fonder une famille, d'avoir une grande maison et de rentrer le soir, de mettre les pieds sous la table, goûter au petit plat que m'aura fait ma femme avec amour. Je préfère l’indépendance, être libre de pouvoir faire ce que je veux à chacun de mes gestes et combler mon manque de sexe par une partie de jambes en l'air. Et si on rajoutait à ça que je ne connais même pas ton prénom, hein? De plus, je ne crois pas qu'une relation amoureuse débute de cette façon, on a brûlé les étapes. C'est perdu d'avance. Alors ne te fais pas d'illusions miss, les couples sont fait pour ceux qui manquent d'affection, et qui sont encore naïfs dans leur tête, qui ont une lueur d'espoir en eux, croyant que l'amour marche encore comme dans le temps. Tout ça c'est révolu, nous ne sommes plus au moyen-âge, après fais comme tu le souhaites, mais je ne suis pas l'homme de ta vie, et je ne le serais pour personne. Je suis né seul et je mourrais seul. C'est la vie.» lui débitais-je et elle ne perdait pas une miette de mon flot de paroles sans intérêt. Je retirai mes mains de ses poignets, et m'apprêtai à m'enlever, avant qu'elle ne passe ses mains autour de mon cou et ne m'attire contre elle, déposant ses lèvres sur les miennes. Je lui répondis langoureusement sans me poser trop de questions et y ajouta la langue, créant un balai sensuel des plus magiques. Elle passa ses jambes autour de ma taille sauvagement puis balada ses mains sous ma chemise...


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  • Fight you against life

      

    Bienvenue dans "Fight you against life", une fiction que j'ai décidé d'écrire recemment! :D

    Elle sera quelques fois illustrée à l'aide du jeu "Les sims 2", afin que vous vous fassiez une image des personnages.

    Les mises à jours se feront un peu spécialement, c'est à dire que dés que j'ai finis une scène, je la publie. C'est plus pratique pour les lecteurs selon moi, et plus rapide.

    Je tiens vraiment à cette histoire, j'ai dans l'espoir de la terminer, même si cela doit prendre des années xD Ce sera une sorte d'entrainement pour un futur projet à venir, que je prépare avec soin ^^

    Rappel: -Je n'ai plagié personne, cette histoire sort tout droit de mon imagination.

    -Si vous reperez quelques fautes, merci de me le signaler gentiment, merci.

    -Je n'en ai pas encore prévu, mais peut-être que certaines scènes pourront heurter la sensibilité de certain(e)s.

    Bonne lecture! <3

     

    Resumé:

     

    «Ma vie n'est que dérisoire. Pourquoi chercher le bonheur lorsqu'il n'est qu'aspiration? Je vous interdis de dire qu'il existe, car ce serait du mensonge pur et dur. La souffrance est omniprésente dans mon esprit. Je la sens en moi en permanence. Elle m'arrache le cœur. Mais si c'est pour te le donner et te prouver mon amour, j'en serais satisfait. Autrement, il faut se battre. Oui, cette vie n'est pas prête de me gagner.»

     

     


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  • 01

    ~Narration externe~

    Un nouveau pas, puis deux. Des regards indiscrets qui vous déshabillaient au premier coup d'oeil. Les jambes tremblantes, le cœur battant à tout allure. C'est là que tout démarrait...

    Une rentrée était toujours faite d’appréhension, de peur, d'impatience dans un certain sens, pour pouvoir crever cette boule que l'on avait au ventre. Être nouvelle ce n'était jamais facile, loin de là.

    Quinn Garett s'avançait dans le hall, les mains moites, se triturant les doigts, la tête baissée et les yeux pointés vers le sol. Elle aimerait tellement ne pas exister pour les autres, avoir ce pouvoir d'invisibilité comme Jessica Alba dans «Les 4 fantastiques».

     

    La pression montait à chacun de ses pas, elle allait devoir s'intégrer dans un nouveau monde, un monde qui n'était pas le sien, le lycée, et cela la terrorisait. Une bande de filles rigolèrent à son passage, certainement à cause de sa peur évidente, qui se faisait instantanément voir rien qu'à sa mine, ainsi qu'à ses gestes. Se mordant la lèvre inférieure, elle se dirigea vers sa salle de classe sans prêter attention à ces filles qui n'en valaient pas la peine selon elle...

     

    ~Narration Quinn~

     

    Salle 212. Suis les panneaux, et tout ira bien Quinn. Respire, on dirait que tu suffoques comme si tu étais à la fin d'un marathon. Pourvus que ce ne soit pas loin, à croire que j'étais une bête de foire vu toutes les personnes qui me fixaient. Peut-être qu'à force, je m'y habituerais. Salle 203, en espérant que je sois dans la bonne direction...Mon sens de l'orientation m’étonnera toujours...

     


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